Les informations, les photos et les indications présentes sur ce site sont publiées à titre informatif et ne doivent en aucun cas remplacer l’avis d’un professionnel mycologue pour l’identification des champignons. Seule une formation adéquate ou la confirmation par un expert mycologue peut vous permettre d’identifier de façon sécuritaire un champignon forestier. Dans le doute, un cueilleur de champignon doit s’abstenir avant de consommer un spécimen inconnu.Pour votre santé – PRÉCAUTIONS POUR LES CHAMPIGNONS FORESTIERS
Un empoisonnement aigu désigne une exposition unique ou répétée dans un court intervalle de temps impliquant un enfant ou un adulte qui :
IMPORTANT : Si la personne ne respire plus ou est inconsciente, appelez le 911
Pour votre santé – LES INTOXICATIONS PAR LES CHAMPIGNONS SAUVAGES
Lors de vos premières consommations de champignons forestiers ou lors de la dégustation d’une nouvelle espèce, il est fortement recommandé de ne manger qu’une petite quantité de champignon pour savoir si vous êtes intolérant ou allergique à l’espèce consommée. Notez également que tous les champignons forestiers doivent être cuits avant d’être consommés. Les auteurs et l’éditeur de ce site Internet ne peuvent être tenus responsables pour toute erreur d’identification concernant la consommation de champignon. Consulter un expert mycologue pour vous assurer de l’identification des espèces que vous voulez consommer. Nous vous rappelons également que les champignons conservés dans de mauvaises conditions et dont la chair est morte ou en état de décomposition peuvent être insalubres, au même titre que d’autres produits avariés ou altérés, et causer des intoxications ou des problèmes alimentaires.
IMPORTANT : Ne jamais manger de champignons crus.
La très grande majorité des champignons déshydratés vendus sur nos marchés proviennent de l’étranger et sont réemballés au Québec. Souvent, il n’y a aucune traçabilité. Sauf quelques espèces facilement identifiables comme les morilles, il est très difficile de savoir de quel champignon il s’agit. Ces champignons sont la cause d’un certain nombre d’intoxications. La raison de ces achats provenant de l’étranger est leur faible coût. Il faut en moyenne douze kg de champignons frais pour avoir un kg de champignons déshydratés. Si un kg de champignons frais se vend 30,00 $, le coût d’achat équivalent de la matière première est de 360,00 $/kg, sans compter les frais de tranchage, de déshydratation, d’emballage et de mise en marché. Pour avoir des champignons déshydratés du Québec, il faut s’attendre à payer un prix plus élevé et s’adresser à un atelier de conditionnement consciencieux.
Tout a commencé simplement : une idée, sept restaurateurs. En 2017, La Filière Mauricie et la Microbrasserie Le Temps d’une Pinte décident de tester un pari fou : savoir si la forêt pouvait s’inviter sérieusement à table. Ce banc d’essai allait devenir le socle d’un partenariat qui, neuf ans plus tard, reste aussi solide que la première brassée partagée entre amis.
MYCO venait de naître, avec une conviction : rassembler autour des saveurs qui relient les gens à leur territoire.
Dès l’année suivante, le mouvement prend racine. MYCO ne se contente plus de séduire les curieux : il ouvre la forêt à tous. Des chefs aux cueilleurs.euses, en passant par les transformateurs, on tisse de véritables ponts. Les activités d’initiation à la cueillette en forêt, offertes par les guides mycologues de la région, sont dès le départ intégrées dans le rdv, ce qui constitue une offre diversifiée encore aujourd’hui.
Dix restaurants s’inscrivent, 18 ententes d’approvisionnement sont signées entre cueilleurs et restaurateurs, un geste fondateur qui viendra influencerla filière bioalimentaire régionale.
Le premier concours culinaire, sur le thème des pâtes forestières, révèle la cheffe Isabelle Dupuis (Microbrasserie Le Presbytère), qui fera rayonner la Mauricie jusqu’en Espagne. Déjà, la région comprend qu’elle tient quelque chose d’unique : un moteur collectif où chacun trouve sa place.
En 2019, MYCO progresse et passe de 4 à 10 jours d’activités. Les juges sillonnent la région pour déguster les plats des treize restaurants en compétition. La thématique, Les glissantes forestières, relie mémoire et modernité, patrimoine et créativité. Le concours culinaire couronne Karolan Lavoie (Le Trou du Diable)
C’est une année d’essor où l’on sent la fierté poindre. La Mauricie se découvre une identité culinaire singulière, enracinée dans ses forêts et portée par ses artisans.
Puis vient la pandémie. Alors que tout vacille, MYCO devient un repère. Les concours culinaires sont suspendus, mais pas la solidarité. 23 restaurants en 2020 et 24 en 2021 choisissent de poursuivre leur collaboration avec les cueilleurs et de maintenir le lien avec la clientèle. Malgré les restrictions, un total de plus de 10 000 plats sont servis sur ces deux éditions qui portent maintenant sur 11 jours, pour des retombées de plus de 180 000 $.
Tout juste avant cette période difficile, les comestibles forestiers sont consacrés comme le trait distinctif du tourisme gourmand mauricien.
MYCO n’est plus un simple rendez-vous, c’est une filière de résilience.
En 2022, la fête reprend son souffle. Sous le thème du Dessert sauvage, les chefs se réapproprient la forêt avec audace et douceur. Le chef Dominic Lapointe (Le Castel) charme le jury.
Un autre tournant se joue à l’extérieur. Le tout premier Marché public forestier voit le jour à sur la terrasse de la Microbrasserie le Temps d’une Pinte à Trois-Rivières, réunissant pour la première fois des cueilleurs, producteurs et artisans offrant des comestibles des forêts frais et conditionnés. Résultat : 4 377 plats servis, 377 kg de champignons transformés et plus de 113 000 $ de retombées globales.
L’événement devient un phare d’appartenance régionale et la preuve qu’en Mauricie, la forêt se partage.
L’année 2023 se savoure à plusieurs. Dans un contexte économique plus serré, MYCO adopte la convivialité avec la thématique « Trilogie de tapas mycologiques ». Les plats à partager deviennent symboles de solidarité, tandis que la cheffe Isabelle Dupuis remporte un second titre.
On y déploie aussi le tout premier 5 à Cèpe, banc d’essai de mixologie forestière qui fait jaser! 15 restaurants, 385 kg de champignons, 10 activités de cueillette guidée, et 109 000 $ de retombées : les chiffres témoignent d’un événement bien vivant.
La première édition de la Grande Tablée des Veuves de Chasse à La Tuque vient rallier le nord du territoire. MYCO devient une fête régionale en ayant des activités dans chacun des 6 territoires de la région.
Le Marché public forestier devient nomade et se déplace sur le territoire de Maskinongé à l’Agroa Desjardins – Centrale agroalimentaire régionale. Une volonté affirmée de célébrer les comestibles sur chaque territoire de la région.
Et pour la première fois, la finale des chefs brille devant public sur le site des Délices d’automne, après que les organisateurs affirment leur volonté de bâtir des partenariats avec le milieu afin de partager cette aventure identitaire régionale.
Cette même année, une étude publiée par la Société des économusées du Québec fait état que :
Les comestibles forestiers sont désormais un pilier de l’identité culinaire mauricienne.
MYCO devient le carrefour d’une filière où restauration, cueillette, recherche et tourisme marchent d’un même pas.
Sous le thème « Forêts et conserves gourmandes », MYCO met à l’honneur la conservation et la créativité durable. Les chefs réinventent les traditions et créent des conserves signature vendues en restaurant, une façon d’étirer la saison forestière et de diversifier les revenus.
Le chef Alex Hanna (Le Baluchon Éco-villégiature) remporte la finale des chefs, tenu pour la deuxième année consécutive devant public aux Délices d’automne, qui intègrent désormais une journée thématique sur les comestibles forestiers. Douze restaurants, un record de 613 kg de champignons mis en marché, plus de 5 000 plats servis, plusieurs activités d’initiation à la cueillette et 100 000 $ de retombées.
Le Marché public forestier prend la route du territoire de Shawinigan, et la Grande Tablée revient à La Tuque pour une deuxième édition, toujours aussi rassembleuse.
Neuf ans après sa création, MYCO atteint une maturité éclatante. Sous le thème « Éclats de saveurs d’une forêt vivante – Une aventure culinaire intuitive », chaque chef choisit sa signature parmi cinq univers : Bistronomie sauvage créative, Gastronomie ouvrière, Cuisine boréale, Gourmandises rurales et Cuisine de feu et de braise. 18 restaurants participent à cette présente édition, qui célèbre autant l’instinct que la précision.
Pour une troisième année, la finale des chefs s’animera aux Délices d’automne, aux côtés d’une seconde journée thématique sur les comestibles forestiers.
Et pendant que la Grande Tablée des Veuves de Chasse en est à sa 3e édition, la 4e édition du Marché public forestier passe officiellement sous la bannière des Délices d’automne garantissant sa pérennité au cœur de la plus grande vitrine gourmande de la région.
Neuf années plus tard, le constat est clair : MYCO a su fédérer tout une communauté vivante. En moyenne, 16 restaurants et une quinzaine de cueilleurs.euses, proudcteur.trices et guides mycologues participent chaque année, plusieurs fidèles depuis les débuts. Près de 35 000 plats mettant à l’honneur les comestibles forestiers, plus de 60 activités d’initiation à la cueillette, quatre éditions du marché public forestier ont permis de générer pour près de 700 000 $ en retombées économiques directes, pour un événement de 11 jours par année, depuis sa création.
Mais le plus important n’est pas seulement dans les chiffres. MYCO a réussi ce que peu d’initiatives régionales parviennent à faire : créer un sentiment d’appartenance et une cohérence entre tous les acteurs du bioalimentaire et touristique.
La Mauricie se distingue aujourd’hui comme l’une des régions les plus inspirantes du tourisme gourmand québécois, et MYCO en est la signature la plus vivante. « MYCO, c’est la rencontre entre la forêt, la table et les gens. »
Ce qui avait commencé comme un simple essai est devenu une aventure humaine, économique et identitaire. La Filière Mauricie, avec ses partenaires, a su bâtir autour de MYCO une vision partagée : celle d’une gastronomie qui respecte la nature, soutient les cueilleurs.euses et producteurs.trices, inspire les créateurs et rapproche les gens. Année après année, les collaborations se multiplient, les partenariats se renforcent et la forêt, elle, continue d’inspirer.
Parce qu’au fond, MYCO n’appartient pas qu’à ses organisateurs, il appartient à tous ceux et celles qui croient que le goût de la forêt, c’est aussi le goût d’être ensemble.
Profiter de la présente édition : du 1er au 13 octobre 2025
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