Les informations, les photos et les indications présentes sur ce site sont publiées à titre informatif et ne doivent en aucun cas remplacer l’avis d’un professionnel mycologue pour l’identification des champignons. Seule une formation adéquate ou la confirmation par un expert mycologue peut vous permettre d’identifier de façon sécuritaire un champignon forestier. Dans le doute, un cueilleur de champignon doit s’abstenir avant de consommer un spécimen inconnu.Pour votre santé – PRÉCAUTIONS POUR LES CHAMPIGNONS FORESTIERS
Un empoisonnement aigu désigne une exposition unique ou répétée dans un court intervalle de temps impliquant un enfant ou un adulte qui :
IMPORTANT : Si la personne ne respire plus ou est inconsciente, appelez le 911
Pour votre santé – LES INTOXICATIONS PAR LES CHAMPIGNONS SAUVAGES
Lors de vos premières consommations de champignons forestiers ou lors de la dégustation d’une nouvelle espèce, il est fortement recommandé de ne manger qu’une petite quantité de champignon pour savoir si vous êtes intolérant ou allergique à l’espèce consommée. Notez également que tous les champignons forestiers doivent être cuits avant d’être consommés. Les auteurs et l’éditeur de ce site Internet ne peuvent être tenus responsables pour toute erreur d’identification concernant la consommation de champignon. Consulter un expert mycologue pour vous assurer de l’identification des espèces que vous voulez consommer. Nous vous rappelons également que les champignons conservés dans de mauvaises conditions et dont la chair est morte ou en état de décomposition peuvent être insalubres, au même titre que d’autres produits avariés ou altérés, et causer des intoxications ou des problèmes alimentaires.
IMPORTANT : Ne jamais manger de champignons crus.
La très grande majorité des champignons déshydratés vendus sur nos marchés proviennent de l’étranger et sont réemballés au Québec. Souvent, il n’y a aucune traçabilité. Sauf quelques espèces facilement identifiables comme les morilles, il est très difficile de savoir de quel champignon il s’agit. Ces champignons sont la cause d’un certain nombre d’intoxications. La raison de ces achats provenant de l’étranger est leur faible coût. Il faut en moyenne douze kg de champignons frais pour avoir un kg de champignons déshydratés. Si un kg de champignons frais se vend 30,00 $, le coût d’achat équivalent de la matière première est de 360,00 $/kg, sans compter les frais de tranchage, de déshydratation, d’emballage et de mise en marché. Pour avoir des champignons déshydratés du Québec, il faut s’attendre à payer un prix plus élevé et s’adresser à un atelier de conditionnement consciencieux.
C’est en 2009-2010 que le Syndicat des producteurs de bois de la Mauricie (SPBM) réalise une vaste étude du potentiel des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans la région. Cette étude fût réalisée suite au partenariat financier de 14 organisations du territoire. Et c’est en 2012 que le SPBM présente pour une première fois, au Plan de développement de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire de la Mauricie (PDAAM), une demande de soutien financier pour mettre en place la coordination des différents secteurs d’activités pouvant être interpellés par la mise en valeur des champignons forestiers.
Projet innovant et sortant des sentiers battus, le SPBM ne se voit accorder qu’une partie de l’aide financière demandée, mais suffisante, avec la participation de financements privés, pour réaliser une série de formations en lien avec les champignons forestiers, mais surtout pour concrétiser une mission commerciale dans la région du Castilla y León en Espagne.
Cette mission économique de 10 jours, à laquelle six experts des domaines de la gastronomie, du tourisme, de la transformation, de l’éducation, de l’économie et du monde forestier ont participés, changea profondément la compréhension du projet mené par le SPBM auprès des décideurs de la région et mit la table pour faire refléter les aspirations de la région à devenir chef de file dans le monde de la mycologie au Québec.
C’est d’ailleurs en 2014, après le développement des concepts et d’un plan d’actions étoffé, que le SPBM obtient le soutien financier du PDAAM pour la création d’un poste de coordination à temps plein pour la filière.
Depuis le printemps 2014, la Filière s’est affairé à établir, avec les gens du milieu, trois plans quinquennaux liés à la mise en valeur des champignons et des comestibles forestiers de la région et à la réalisation de plusieurs projets dont les retombées servent à créer un environnement d’opportunités pour le secteur.