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Hydne écailleux – champignon tortue

Sarcodon squamosus
Forêts résineuses Forêts résineuses
Champignon comestible Champignon toxique
Grande taille G

Jusqu’à tout récemment, on regroupait sous le nom de sarcodon imbriqué la douzaine d’espèces de sarcodons qu’on retrouve au Québec, même si cette espèce avait été décrite il y a deux cent cinquante ans par un certain M. Shaeffer, mycologue allemand bien connu. Champignons Laurentiens l’a fait connaitre et l’a commercialisé sous le nom de champignon tortue, car il ressemble à une tortue sur le lichen des sous-bois de la forêt boréale.

Dans la forêt boréale, il y a une seule sortie, au début de septembre, dans les peuplements de pin gris de 20 à 30 ans, poussant sur du sable fin. La période de récolte peut s’étaler sur deux semaines. Parmi les sarcodons, seul le champignon tortue est comestible; les autres espèces ont un gout très amer; on n’a qu’à y gouter pour confirmer l’identification. Il s’agit de l’espèce dont on peut effectuer les plus importantes récoltes en une seule journée.

On doit le cueillir le plus possible en début de sortie 1 2, lorsque la chair est encore gris pâle 3 6. En vieillissant, la chair devient de plus en plus brune 8. La chair de ce sarcodon renferme un pigment qui permet de teindre la laine ou la soie d’une couleur bleu-vert iridescente. Lorsqu’il pleut, l’eau pénètre dans la chair du chapeau le gorgeant d’humidité. Il faut attendre une ou deux journées ensoleillées pour reprendre la cueillette lorsque toute cette eau se sera évaporée.

Lorsque les fructifications vieillissent, les aiguillons deviennent plus longs et tombent plus facilement. Certains chapeaux portent des aiguillons doubles ou triples, en forme de fourche ou de trident. Ce champignon est attaqué par les nématodes et les larves d’insectes vivant dans le sol 6 7, mais peu par les limaces. Les spécimens vieillis, devenus bruns 8, doivent rester sur le terrain.

Ce champignon donne toute sa saveur lorsqu’il est déshydraté.

Crédits photos @ Fernand Miron, Christophe Marineau, Marie-Élise Trottier

Habitats de ce champignon
Espèces compagnes possibles