Les informations, les photos et les indications présentes sur ce site sont publiées à titre informatif et ne doivent en aucun cas remplacer l’avis d’un professionnel mycologue pour l’identification des champignons. Seule une formation adéquate ou la confirmation par un expert mycologue peut vous permettre d’identifier de façon sécuritaire un champignon forestier. Dans le doute, un cueilleur de champignon doit s’abstenir avant de consommer un spécimen inconnu.Pour votre santé – PRÉCAUTIONS POUR LES CHAMPIGNONS FORESTIERS
Un empoisonnement aigu désigne une exposition unique ou répétée dans un court intervalle de temps impliquant un enfant ou un adulte qui :
IMPORTANT : Si la personne ne respire plus ou est inconsciente, appelez le 911
Pour votre santé – LES INTOXICATIONS PAR LES CHAMPIGNONS SAUVAGES
Lors de vos premières consommations de champignons forestiers ou lors de la dégustation d’une nouvelle espèce, il est fortement recommandé de ne manger qu’une petite quantité de champignon pour savoir si vous êtes intolérant ou allergique à l’espèce consommée. Notez également que tous les champignons forestiers doivent être cuits avant d’être consommés. Les auteurs et l’éditeur de ce site Internet ne peuvent être tenus responsables pour toute erreur d’identification concernant la consommation de champignon. Consulter un expert mycologue pour vous assurer de l’identification des espèces que vous voulez consommer. Nous vous rappelons également que les champignons conservés dans de mauvaises conditions et dont la chair est morte ou en état de décomposition peuvent être insalubres, au même titre que d’autres produits avariés ou altérés, et causer des intoxications ou des problèmes alimentaires.
IMPORTANT : Ne jamais manger de champignons crus.
La très grande majorité des champignons déshydratés vendus sur nos marchés proviennent de l’étranger et sont réemballés au Québec. Souvent, il n’y a aucune traçabilité. Sauf quelques espèces facilement identifiables comme les morilles, il est très difficile de savoir de quel champignon il s’agit. Ces champignons sont la cause d’un certain nombre d’intoxications. La raison de ces achats provenant de l’étranger est leur faible coût. Il faut en moyenne douze kg de champignons frais pour avoir un kg de champignons déshydratés. Si un kg de champignons frais se vend 30,00 $, le coût d’achat équivalent de la matière première est de 360,00 $/kg, sans compter les frais de tranchage, de déshydratation, d’emballage et de mise en marché. Pour avoir des champignons déshydratés du Québec, il faut s’attendre à payer un prix plus élevé et s’adresser à un atelier de conditionnement consciencieux.
Plus de 100 participants de 68 organisations du Québec se sont donné rendez-vous pour discuter du tourisme en lien avec les champignons sauvages et de culture lors du tout premier sommet sur le mycotourisme au Québec.
L’attrait de l’événement et son importance a permis de réunir des représentants de tous les coins de la province. De Nord du Québec, passant par le Témiscamingue, les Laurentides et Lanaudière, réunissant la Gaspésie, le Bas St-Laurent, le Saguenay Lac St-Jean et la Capitale nationale et regroupant la Montérégie, Montréal et l’Estrie, tous se sont déplacés en Mauricie à l’Atrium de l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Trois thématiques principales accompagnées de courtes conférences, mettant la table pour les ateliers de discussion, ont garni la journée. Les trois thématiques ont abordées le mycotourisme au Québec et à l’étranger, la sécurité du public et la structuration à l’échelle provinciale. Les ateliers découlant de ces thématiques ont permis de discuter de développement intégré au sein des régions, de la collaboration entre régions dans le développement de forfaits touristiques, de la qualification des prestataires de services, d’accès au territoire, de marketing, de labélisation, des profils de clientèle et d’autres enjeux nationaux.
Les organisateurs, la Filière mycologique de la Mauricie, Adapterre, Bioterra, l’Association pour la commercialisation des produits forestiers non ligneux (ACPFNL), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et Tourisme Kamouraska sont ravis de l’engouement qu’a créé cette initiative de réunir les acteurs du mycotourisme de la province pour en structurer l’avenir.